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Archives de 'Non classé'

Alexandre Ananoff ou le premier astronaute

Alexandre Ananoff

Alexandre Ananoff était une personne habitée par sa passion, l’exploration spatiale au moyen de fusées, et y a consacré une grande partie de sa vie.

Cet autodidacte infatigable a permit de faire découvrir au plus grand nombre, dès les années 30,  ce que pourrait apporter à l’humanité l’exploration spatiale. De pars ses talents de vulgarisateur hors pair il a réussi à transmettre sa passion par le biais de conférences, de colloques, et de publications divers, là où beaucoup de ses contemporains le regardais avec mépris.

C’est ainsi que, entre autres, il a aidé Hergé pour la rédaction des aventures de Tintin sur la Lune et aussi créé le premier Congrès International d’Astronautique en 1950.

Alexandre Ananoff, l’Astronaute méconnu écrit par Pierre-François Mouriaux et Philippe Varnoteaux est une biographie passionnante qui nous éclaire sur la vie méconnue de ce premier vulgarisateur de l’exploration spatiale.

ISBN : 979-10-90686-20-5

Le Bourget 2011

Bourget

Du 20 au 26 Juin 2011 a lieu à l’aéroport du Bourget le salon international du Bourget.

Je m’y suis rendu mardi durant une journée et me suis principalement intéressé aux stands spatiaux.

Malheureusement cette édition ne brillera pas sur le plan spatiale. En effet, la NASA n’a pas de stand, la JAXA (agence spatiale Japonaise) présente seulement son projet d’avion supersonique, l’ESA nous montre quelques photos de l’Europe prisent par SPOT, et le stand Russe de Roscosmos nous ressort toujours les mêmes maquettes de satellites.

L’ESA nous présente quelques informations au sujet de la capsule iXV (Intermediate eXperimental Vehicle) qui semble être le banc d’essai d’un nouveau genre de véhicule, qui pourrait être aussi bien habité que cargo.

Roscosmos ACTS ACTS

Sur le stand Russe seule une maquette de la nouvelle capsule ACTS (développée par RKK Energia) remplaçante potentielle du Soyouz nous propose un peu de nouveauté. Mais ce projet est dans sa phase de conception et simulation sur ordinateur, impossible d’en savoir plus, quel positionnement par rapport au vaisseau Soyouz, quel lanceur sera utilisé, un Soyouz, un Zénith ?

Pour ce qui est des démonstrations en vol les déboires d’Airbus gâchent un peu la fête pour l’aviation Européenne. L’A380 privé de l’extrémité de son aile droite (le Saumon) ne peut pas voler et les problèmes moteurs de l’A400M le force à faire des passages « standard ». Enfin, l’absence, maintenant habituelle, des chasseurs Russes biaise en partie ces démonstrations.

Mais quelques appareils au sol valent la peine de faire le détour, comme visiter le C-5 Galaxy, l’A300 Zéro-G, ou encore l’avion solaire « Solar Impulse ».

C-5 Galaxy A-400M

L’absence de réelle nouveautés dans le domaine spatiale ces derniers temps se reflète dans cette édition, mais la présence de cosmonautes/astronautes Européens aux stands ESA/CNES permet, aux passionnés de la conquête spatiale, de se consoler.

MAJ:

Finalement l’A380 a put être réparé en urgence durant la semaine, voici quelques photos de la démonstration en vol:

A380 A380 A380

La patrouille de France:

Patrouille de France Patrouille de France Patrouille de France

Conférence avec l’Astronaute Belge Franck De Winne:

Franck De Winne

 

50 ans de vols habités

gagarin

Il y a 50 ans jours pour jours à 9h07 la fusée Vostok emportait à son bord le premier voyageur de l’espace, Youri Alexeïevitch Gagarine. Son vol ne fut que de courte durée (une orbite de 108 minutes), en effet personne à l’époque ne savait comment le corps humain allait se comporter en apesanteur, est-ce que l’on peut respirer, est-ce que l’on peut boire… C’est pour cela que le vol devait être le plus court possible. La mission de Gagarine fut donc d’être le premier à aller vers l’inconnu, et de voir tout simplement si l’Homme pouvait vivre en apesanteur, ainsi, les premiers mots qu’il dit furent: « je me sens bien ! ».

Au terme de son orbite la capsule Vostok entama automatiquement sa rentrée dans l’atmosphère, puis le système d’éjection du siège se déclencha à 7000m d’altitude et Gagarine fut catapulter en dehors de son vaisseau pour atterrir au bout de son parachute. Les habitants du village de Saratov qui se trouvait non loin furent d’abord effrayés de voir cet homme en combinaison (ils croyaient qu’il était un pilote Américain abattu par la défense aérienne) puis ils vinrent en nombre pour accueillir cet homme venu de nul part. Pendant des années les autorités Soviétiques gardèrent secret le fait que Gagarine, ainsi que tous les cosmonautes du programme Vostok, s’était éjecté du vaisseau car il ne possédait pas de système d’atterrissage en douceur, or pour qu’un record en aéronautique soit homologué le pilote doit atterrir dans son appareil. Mais les faits sont là Gagarine avait été le premier à orbiter autour de la Terre.

vostok 1 landing

Ces 108 minutes de vol on fait de Gagarine un héros national et un héros de l’humanité. Les vols dans l’espace étant trop dangereux à l’époque les autorités l’interdirent de revoler, il fut même interdit de piloter un avion, il était trop précieux. Pendant les années qui suivirent son vol il visita plus de 25 pays et participa à de nombreuses représentations, mais il ne désirait qu’une seule chose, revoler. Après d’âpres discussions il obtint l’autorisation de piloter en MIG-15, mais ce fut le dernier appareil qu’il pilota. Il mourut le 27 mars 1968 avec son instructeur Vladimir Seriogine dans des conditions encore inexpliquées après que son appareil soit devenu incontrôlable.

Pravda Gagarin Korolev

Depuis cinquante ans les vaisseaux et les fusées se sont perfectionnés, il est maintenant possible de faire des missions de longues durée de 6 mois et plus à bord de la station spatiale international, où la photo de Gagarine trône dans le module de commande qui est Russe, mais l’ironie de l’Histoire veut que ce soit à bord d’une fusée similaire à la Vostok de Gagarine, la Soyouz, que les cosmonautes partent maintenant pour l’espace.

Поехали !!

ISS

Voici un reportage diffusé par TV Roscomos au sujet du vol de Gagarine:

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30 ans mais pas un de plus

STS 1

Je ne peux pas passer à coté de l’anniversaire du premier vol de la navette spatiale américaine, celle qui a déclenchée le lancement du programme Energia-Bourane en 1976. Mais ironie du calendrier des retards elle s’est envolée pour la première fois le jour de la cosmonautique, le 12 Avril 1981.

Le programme STS ne durera pas plus de 30 ans c’est décidé, il a déjà bénéficié d’une rallonge pour accomplir les 2 derniers vols, mais il n’y en aura pas d’autres. Ce programme est une demie réussite ou un demi échec suivant de quel coté on se place.

Une demi réussite car il a permit aux Etats-Unis de bénéficier d’un accès autonome à l’espace avec un puissant lanceur lanceur multi-fonctions, des fois lanceur de satellites, des fois station orbitale, des fois camion remorque de l’espace. Jamais un vaisseau n’avait pu envoyer autant d’astronautes d’un coup et de nationalités différentes, sa modularité en on fait un puissant outil dans la construction de la station internationale et pour l’accomplissement de missions de différentes natures.

Mais c’est aussi un demi échec car il n’a pas tenu ses promesses, c’est-à-dire permettre un accès à l’espace à bas coup et sûr. Les lancements étaient souvent décalés ou retardés à cause d’une panne ou d’une anomalie, les frais de re-conditionnements des boosters ou des orbiters n’ont pas arrêter d’augmenter au fur et à mesure des années et malheureusement 2 accidents graves on entachés son palmarès (la destruction de challenger au décollage en 1986 et la destruction de Columbia à son retour de l’espace en 2003).

A présent la NASA va devoir compter sur les fusées Soyouz de son ancien rival pour envoyer des astronautes à bord de l’ISS et ce jusqu’à ce qu’ils bénéficient d’un nouveau lanceur et d’un nouveau vaisseau, 2015 au plus tôt ?

Bien sur il ne faut pas oublier que ce programme à duré beaucoup plus longtemps et accomplit beaucoup plus de choses que son homologue Soviétique Energia-Bourane qui a duré 16 ans (1976-1992/93) avec malheureusement un seul vol (inaugural), mais ceci est une autre histoire.

Visite du musée de la Cosmonautique de St-Pétersbourg

glushko-museum-space-0125.jpg

A coté des remparts de la forteresse Saint Pierre et Paul, de Saint-Pétersbourg, se trouve le musée de la cosmonautique dédié aux premiers travaux du LenGIRD puis ensuite dédié aux conquêtes spatiales de l’URSS. Le musée est nommé d’après Valentin P. Glushko qui a été un des premiers membres fondateur du LenGIRD (Groupe d’Étude de la Propulsion par Réaction) en 1931.

La visite commence ici.

glushko-museum-space-0000.jpg glushko-museum-space-0003.jpg

Glushko_Valentin_Petrovich

Premier numéro d’Espace et Exploration

Espace et Exploration Espace et Exploration

Le premier numéro de Espace et Exploration sera disponible en kiosque le 22 décembre prochain, il paraitra tous les 2 mois pour seulement 5,90€.

Au sommaire, les actualités du domaine spatiale, des informations sur les vols habités, des vues de l’espace, des interviews, etc. Enfin, que des choses biens.

Cela fait plaisir car un magasine complet sur le spatial ça nous manquais !!

Plus d’informations sur le site: espace-exploration.com.

FCS mag n°2

FCS mag n°2

La nouvelle fournée du magazine du Forum de la Conquête Spatiale est arrivée !

Il est un peu plus court que le numéro 1 mais contient tout de même 106 pages où vous pourrez y lire des articles sur le programme Apollo mais aussi l’exploration Lunaire du coté des Soviétiques avec le programme Lunakhod, des interviews ainsi que des articles d’actualités notamment avec la mission de Maxim Souraev dans l’ISS.

A télécharger d’urgence ici.

Je n’ai pas dansé depuis longtemps

Couverture Hugo Boris

J’ai le plaisir de vous présenter un livre un peu spécial (spécial car la thématique est rare). Ce livre parle d’un sujet qui passionne beaucoup d’entre nous, le vol habité, et pas n’importe lequel, celui d’un cosmonaute Russe à bord de MIR.

Hugo Boris a notamment voyagé à Baïkonour pour effectuer une partie de ses recherches et c’est là que je l’ai rencontré (mon voyage à Baïkonour).

Mais plutôt que de paraphraser l’auteur je le laisse parler:
Trois ans de travail… L’enquête m’a amené à rencontrer plusieurs cosmonautes. Je me suis rendu à la Cité des étoiles, à Moscou. Mais surtout à Baïkonour, au Kazakhstan, où j’ai assisté au lancement d’un vol habité. Ce fut un moment très émouvant, bien plus que je ne pouvais l’imaginer. En fait, je ne me remets pas de ce voyage, j’y pense encore tous les jours.

Je n’ai pas dansé depuis longtemps – Hugo Boris – éd. Belfond

Ivan est désigné pour être le premier homme à rester plus de quatre cents jours en orbite autour de la Terre.
Un homme ordinaire, marié, père de deux enfants, quitte la planète.
Tandis que l’Empire soviétique plonge dans le chaos, il tourne sans fin.
Pour lui, le Soleil se lève et se couche seize fois par jour.
Au fil du temps, il perd le sommeil, l’odorat, le goût.
Sa colonne ne le porte plus.
Sa raison vacille.
Il s’entraînait depuis des années, l’esprit entièrement tendu vers le cosmos.
Maintenant, il n’a d’yeux que pour la Terre. Elle lui manque comme une femme.

Une interview d’Hugo Boris réalisée par France 2 dans le cadre le l’émission « Dans quelle étagère… »:

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