Intérieur
Le musée sur l’historique de Peenemunde et des V2 se trouve à l’intérieur de l’usine électrique aujourd’hui désaffectée.
Intérieur non rénové de l’usine électrique.
Détails des disjoncteurs de l’usine.
Coiffe d’un V2.
Photos du premier tir réussi d’un V2, le 3 Octobre 1942. Articles de journaux et extraits de films faisant l’apologie de la réussite de cette nouvelle arme.
Portrait de Wernher Von Braun responsable technique du programme V2, du général Walter Dornberger responsable militaire du programme V2, et du général responsables de la base de Peenemunde.
Dans cette salle sont regroupés plusieurs objets caractéristiques des V1 et V2.
Partie supérieur de la chambre de combustion d’un V2, avec les injecteurs.
De gauche à droite:
- - morceau d’aileron
- - partie inférieur de la fusée avec les gouvernes
- - système de refroidissement
- - pompe à haute performance avec une turbine à vapeur
Système de suivi optique
Règle à calcul, calculatrice mécanique et gyroscope du V1. Le gyroscope permettait de corriger la trajectoire du missile le long de sa trajectoire théorique. Ce gyroscope fonctionnait grâce à un compas magnétique protégé dans une sphère de bois. Par contre l’arrêt du moteur et la descente du missile était commandé par un simple compteur kilométrique fonctionnant avec une hélice à l’avant du missile.
De gauche à droite:
- - morceau du fuselage avant du V1.
- - les ailerons du V1 étaient actionnés par de l’air comprimé contenu dans ces 2 sphères renforcées par du fil de fer.
- - pousseur à vapeur qui permettait de donner une vitesse de départ suffisante au V1 en sortie de rampe.
Différents types de missiles ailés V1, BV246, sol-air, air-air, de torpilles ou d’avions à moteurs de fusée telle que le He 176.
De gauche à droite:
- - L’A3 à été la première fusée à être testée à Peenemunde. A la suite de ces essais il est devenu clair que les problèmes d’aérodynamique et d’orientation allaient devenir les principaux problèmes à régler.
- - Comme de nombreux problèmes devaient être résolus pendant la transition du A3 au A4, un modèle réduit A5 fut élaboré.
- - Avec l’A4 l’équipe de Wernher von Braun réussi à construire une fusée fonctionnelle bien que son élaboration soit complexe.
- - Le missile sol-air « Wasserfall » était basé sur un A4 pour des raisons de délais d’élaboration.
Peenemunde était divisé en 2 mondes, les scientifiques et techniciens d’un coté, et les détenus des camps de concentrations et travailleurs forcés de l’autre. Colonie d’une part et camps d’un part. Sur les photos suivantes on peut voir le chef en train de s’adonner à son activité préférée, la chasse, et les épouses des techniciens en train de se détendre autour d’une tasse de café. Dans une autre vitrine on peut voir les conditions de vie radicalement différentes des détenus qui pour beaucoup furent transférés dans différent camps de concentration, notamment Dora, pour y poursuivre l’assemblage des V2 suite au bombardement de la base par les Anglais en 1943. Sur certaines photos de cette vitrine on peut être étonné de voir les détenus Soviétiques rires et avoir des discutions amicales avec les gardiens. Ces photos ont été prises en 1943 sur commande du ministère de la propagande pour montrer à quelle point l’armée Allemande prenait soin de ses prisonniers de guerre.
Depuis 1938 il était permit de recruter de force des travailleurs Allemand pour des tâches d’intérêts nationaux. Ainsi, une grande partie des ouvriers de Peenemunde n’allait pas là de son plein gré, environ 75% des maçons avaient été recrutés de force. Les conditions de vie de ces ouvriers étaient comparables à celle des travailleurs forcés.
La vie de l’autre coté était beaucoup plus idyllique, comme on peut le voir sur une photo de la dernière vitrine, un soldat détaché au site de Peenemunde profite de la plage et des dunes entouré de 2 jeunes filles. Les soldats détachés au bataillon d’essai nord avait une vie plus agréable que leurs frères d’arme sur le front d’où ils étaient retirés en fonctions de leur qualification.
Reste d’avion de combat et de casques trouvés sur le site.
Vue aériennes du site par les avions de reconnaissance Britannique et photos des dégâts suite à l’attaque Britannique durant laquelle presque toute la flotte de bombardier anglais mis le cape sur la base de Peenemunde. Ce fut la plus grande attaque concentrée de la seconde guerre mondiale, 596 appareils avec un totale de 4 241 hommes lancèrent 1924 tonnes de bombe sur leur cible. Malheureusement les points d’attaques furent choisi trop au sud si bien que les baraquements furent les plus touchés. Sur les 730 victimes de l’attaque 500 à 600 étaient des travailleurs étrangers. Mais la production put reprendre en accusant un léger retard.
Outils et objets des travailleurs forcés et des prisonniers des camps de concentration.
Petit échantillons des 20000 pièces composants le V2.
De gauche à droite:
- - puissant moteur permettant de manoeuvrer les gouvernes.
- - interrupteur de poussée permettant d’arrêter le moteur après sa phase d’accélération.
- - injecteur pour l’oxygène liquide.
- - purgeur de l’oxygène
Toute la documentation et les notes techniques ne furent que de peut d’aide pour les alliés à la fin de la guerre, c’est pour cela que les Américains, les Soviétiques, les Français et les Anglais se lancèrent dans une course pour récupérer le plus de scientifique et de techniciens possible pour pouvoir faire un transfert de compétence, et assimiler toutes les nouvelles techniques liées à la technologie des fusées. Le début de la course à l’espace était lancé.
Cameramans Britannique en train de filmer le vol d’un A4.
Voici quelques planches sur les premiers essais Soviétiques et Américains et la course aux armements suite à la récupération des « cerveaux » Allemands.
Le Spoutnik, premier satellite artificiel de la Terre, lancé par les Soviétiques le 4 Octobre 1957.
Les premiers essais Français en terme de fusées avec le programme des Pierres Précieuses. Les premiers êtres vivants dans l’espace lancés pas une fusée française, le rat Hector et le chat Félix. La maquette du troisième étage d’une fusée Europa et enfin Ariane 5.
L’échiquier du nouveau rapport de force entre l’Ouest et l’Est est en place.
Reconstitution des armoires de vestiaires où l’on peut écouter différents témoignages, de scientifiques, de militaires et même de prisonniers des camps de concentration.
L’exposition se termine par une sculpture qui en dit long sur le risque des armes développées à partir des fusées.
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