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Jour 3, Samedi 05 Avril

Départ de l’hôtel à 9h00, le chauffeur et Galiena nous conduisent à l’aéroport de la Cité des Etoiles. Nous refaisons donc une partie du trajet que nous avions fait la veille.

Arrivés à la grille nous avons droit au traditionnel contrôle des passeports, puis le chauffeur se gare sur le petit parking de l’aéroport. Au fur et à mesure que le temps passe des minibus et des Volga arrivent pour déposer les autres touristes et VIP. D’une des Volga descend le cosmonaute Tsibliev habillé en uniforme de parade avec toutes ses médailles. Raymond le voit et avec son habituel tact s’approche de lui et lui dit: « C’est Mardi gras en Russie? », heureusement pour nous que Tsibliev ne parle pas français.

Après deux heures d’attente sur le parking nous entrons dans le bâtiment, pour le contrôle des passeports (et oui, encore) après avoir dit au revoir à Galiena, puis nous commençons à attendre l’embarquement. Les choses traînent en longueur, nous voyons quelques personnes qui s’affairent autour du nez de l’avion quand soudain un homme arrive et nous annonce que le vol aura un peu de retard car il y a un problème avec un feu, mais il nous rassure en indiquant bien qu’il n’y a pas de problème de sécurité (cette dernière précision a généralement l’effet inverse).

Il est à peu près treize heure quand nous pouvons enfin embarquer dans ce magnifique Tu-134 série B qui accuse un peu le poids des ans.

TU-134BInterieur de l avion

Durant le volDurant le vol

Le vol vers Baïkonour dur trois heures trente (deux heures de décalage horaire avec Moscou) et se passe bien. Nous mettons nos bagages où nous pouvons (il n’y a pas de soute) et nous nous asseyons sur de vieux fauteuils à peine rembourrés. Après une petite sieste bien méritée (en guise de repas) nous commençons nous ennuyer. Didier et moi avançons en tête de l’appareil pour discuter un peu avec les personnes et nous pouvons visiter la cabine de pilotage. Quatre personnes sont entassées dans le cockpit et il n’est pas évident de se croiser dans les corridors. Une fois revenu à nos places Raymond nous raconte ses années de guerre aux commande d’un avion de chasse et comme parachutiste. Puis il disparaît vers l’avant de l’appareil. On le voit revenir plus tard, il avait réussi à s’asseoir sur le siège du co-pilote (je me demande encore comment !) et discuté chiffons avec le pilote. Pendant ce temps l’avion a eu quelques secousses, mais Raymond nous affirme que ce n’était pas lui.

Cabine de pilotageNavigateur

A l’arrivée on descend de l’appareil sur le tarmac, il fait beau et chaud, au loin on peut déjà voir les pas de tir N1/Energia-Bourane, mais interdiction formelle de prendre des photos de l’aéroport (ça commence bien). Nous montons dans un minibus et roulons en direction le bout de la piste pour sortir. A la grille les gardes s’agitent et quart d’heure plus tard nous devons descendre du bus pour passer par la douane, mais sans le contrôle des passeports (pour une fois). Les douaniers doivent faire un excès de zèle car ils arrêtent Didier et lui demande d’ouvrir toutes les poupées de ses matriochkas.

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A la sortie de la douane notre guide, Victor, nous attend et nous donne des papiers à remplir (quantité d’appareils électroniques, nombre d’armes, etc…), quand tout le monde a rempli sa fiche (notre groupe, un groupe d’Allemands et un groupe d’Américains) les deux minibus démarrent et nous emmènent à l’hôtel Central.

On rentre dans la ville par la porte sud-ouest et là on découvre une ville où tout est dédié à l’espace. Des lanceurs sont peints sur les murs des immeubles, de nombreux monuments à la gloire de la conquête spatiale sont érigés ici et là, des affiches de lanceurs ou de vaisseaux sont fixées sur les lampadaires.

Arrivé à l’hôtel Central Victor nous donne un papier à signer où il est précisé qu’il n’est pas conseiller de sortir de l’hôtel sans notre escorte. Je lui demande pourquoi, il me dit que c’est pour protéger la population des étrangers.

Hotel Central

Je pose mes affaires dans la chambre et en attendant le rendez-vous pour le dîner je vais me promener, sans escorte, dans le quartier. Peu après Didier me rejoint et nous arpentons la rue piétonne Arbat pour prendre quelques photos.

LenineUn immeuble de la ville

Rue piétonne Arbat

A vingt heures nous prenons le minibus pour aller manger en ville (il n’y a pas de restaurant dans l’hôtel), au restaurant Saint-Pétersbourg. Nous mangeons dans une fausse Yourte un repas typiquement russe.

Restaurant Saint PetersbourgRepas

De retour à l’hôtel nous nous couchons rapidement, fatigués par la journée et surtout parce que nous avons rendez-vous le lendemain à cinq heures cinquante devant l’hôtel pour assister au déplacement (roll out) de la fusée sur le pas de tir.

Quelques photos supplémentaires:

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Suite…

Commentaires

Commentaire de NHL Hockey Forum
Date: 20/10/2010, 17:48

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